Assainissement collectif
- Règlement de service assainissement collectif
- Arrêté portant obligation de contrôles en cas de cession immobilière
L’assainissement collectif consiste en un réseau destiné à acheminer les eaux usées vers un dispositif d’épuration collectif, afin qu’elles soient traitées avant leur rejet dans le milieu naturel. Il est couramment désigné sous le nom de « tout-à-l’égout ».
Un réseau structuré autour de 9 stations d’épuration
La CCVPO est maître d’ouvrage de neuf stations d’épuration, situées sur les communes suivantes : Arces, Cerisiers, Les Clérimois, Courgenay, Molinons, les Vallées de la Vanne (2), Vaudeurs et Villeneuve-l’Archevêque. Trois types de procédés d’épuration y sont déployés :
- Les stations à boues activées, qui reproduisent artificiellement le processus naturel d’auto-épuration des rivières (présentes à Villeneuve-l’Archevêque, Molinons et Arces).
- Les lagunages, dispositifs d’épuration biologique naturelle des eaux usées (à Les Vallées de la Vanne (Chigy), Les Clérimois, Courgenay et Vaudeurs).
- Les filtres plantés de roseaux, procédés épuratoires récents exploitant les capacités filtrantes naturelles des végétaux associés à des substrats minéraux comme le sable et le gravier (installés à Les Vallées de la Vanne (Theil-sur-Vanne), et, plus récemment, à Cerisiers).
Quelques chiffres clés (année 2023)
- 40 km de réseaux
- 13 postes de relèvement
- 9 stations d’épuration
- 160 000 m³ d’eaux usées traitées
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Assainissement non collectif
Télécharger ici les documents réglementaires
L’assainissement non collectif (ANC), qu’il soit individuel ou regroupé, est le plus souvent situé à proximité directe du bâtiment à traiter. Il repose sur un processus en deux étapes : un prétraitement, par décantation des matières solides et rétention des éléments flottants, puis une filtration par le sol naturel (si la configuration le permet), sur sol reconstitué (type filtre à sable), ou à l’aide de matériaux filtrants minéraux ou végétaux. L’eau ainsi épurée est ensuite rejetée soit par infiltration directe dans le sol, soit dans une zone de dispersion ou un fossé, selon les contraintes du terrain.
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(délai d’instruction moyen d’un mois à prévoir)
Précisions :
L’agent devra impérativement être accompagné d’une personne connaissant les locaux.
Le dossier de contrôle sera adressé au propriétaire qui devra indiquer son adresse personnelle.
Il ne sera pas délivré de duplicata.
Ce contrôle vous sera facturé par la Communauté de Communes de la Vanne et du Pays d’Othe.
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Vous agrandissez votre maison ?
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Pensez à nous adresser le dossier de demande
(indispensable avant tout dépôt de Permis de Construire ou tous travaux),
disponible dans votre mairie ou sur notre page ci-dessous.
Faits marquants récents
Villeneuve-l’Archevêque et Arces
Suite à la casse du support de fond de l’agitateur et d’une vanne, l’impossibilité de vidanger les bassins d’aération a nécessité l’intervention de scaphandriers en eaux troubles pour remplacer les pièces défectueuses.
Cerisiers et Theil-sur-Vanne
Des opérations de désherbage et de faucardage ont été réalisées sur les casiers des stations.
Molinons et Arces
Les stations d’épuration ont été équipées de déshytubes, afin d’optimiser la déshydratation, le stockage et l’extraction des boues issues du traitement des eaux usées.
L’importance d’un entretien régulier et de bons gestes au quotidien
Qu’il soit collectif ou non, tout assainissement nécessite un entretien régulier. Pour le parc d’assainissement collectif de la CCVPO, un inventaire complet des équipements électromécaniques, mécaniques, électriques et hydrauliques a été réalisé. Il démontre que, malgré des opérations de maintenance préventive fréquentes, des casses et pannes peuvent survenir, en particulier sur les ouvrages dotés d’équipements spécifiques conçus pour limiter l’impact des déchets inadaptés.
Un geste que l’on pense anodin – comme jeter un déchet résistant, gras ou fibreux (lingette…) dans les toilettes – peut avoir des conséquences graves et coûteuses, telles que :
- Le bouchage des réseaux ;
- Des pannes récurrentes entraînant l’entretien et le remplacement onéreux des pompes de relevage ;
- Un impact environnemental direct, notamment la pollution des rivières ;
- Une augmentation des coûts d’assainissement, liée à des interventions de plus en plus fréquentes.
Les principaux déchets responsables :
- Lingettes : elles ne se décomposent pas et forment des amas bloquant les pompes.
- Graisses et huiles de cuisine : elles se solidifient et s’accrochent aux parois.
- Couches, bandes chirurgicales, cotons-tiges, masques, protections hygiéniques : tous ces objets bloquent les pompes.
- Mégots de cigarette : ils contiennent des substances chimiques polluantes.
- Médicaments, emballages et produits chimiques : ils polluent l’eau et détériorent les unités de traitement.
